Les actualités du référencement naturel sont toujours riches même en cette fin d’année. Pour notre plus grand bonheur, même si parfois les nouvelles ne sont pas toujours aussi bonnes que l’on voudrait comme vous allez pouvoir le constater dans ce nouvel article.
FID : un critère Core Web Vitals trop sympa ?
Les Signaux Web Essentiels font maintenant partie prenante de la vie des SEO a tel point qu’une branche spécifique du SEO est née : le SXO (mélange de SEO et UX). Parmi les trois métriques LCP, CLS et la FID, deux nous rendent fous, nous les développeurs/SEO, et une nous laisse tranquille : la FID (First Imput Delay).
Et c’est là qu’est le problème : comment distinguer et classé des pages entre elles si elles ont toutes les mêmes excellents résultats sur le même critère. C’est ce que Google a constaté et notre ami annonce vouloir revoir sa copie de ce point de vue. On partirait sur une métrique qui prend en compte l’ensemble des interactions et pas seulement la première ainsi que le total de la durée et pas son délai d’enclenchement. On va peut-être vers un Full Event Duration, même si Google n’a pas encore décidé du nom à donnée à ce nouveau critère, ni d’un calendrier sur sa mise en place.
La Google Search Consol voit-elle trouble ?
Comme c’était arrive un peu plus tôt dans l’année la Google Search Control perd… bah le contrôle sur ces notifications d’erreur en envoyant des messages à tout va concernant la redirection de page. N’ayez crainte il s’agit là encore d’un bug que nos amis de Mountain View vont résoudre dans les plus brefs délais comme l’atteste le tweet de Google Search Central :

Les SERP à zéro clic majoritaire sur les moteurs de recherche.
Info choquante pour les acteurs du SEO comme moi, une étude menée par Sparktoro avec les données de Similarweb (5100 milliards de requêtes) indique qu’en moyenne presque 65% des sites ne sont pas cliqués sur les SERP de Google. Le taux monte à près de 75% sur mobile (plus de 46% pour les ordinateurs de bureau).
Les moteurs de recherche, deviendraient-ils des “moteur de réponse”. En effet, la diversité des éléments apparaissant sur les pages de réponse permettent à l’internaute et tout particulièrement au mobinaute de trouver les infos qu’elle ou il recherche avant même de devoir cliquer sur le lien d’un site. Les résultats “enrichit” participerait-il à l’appauvrissement des consultants et agences spécialisées dans le référencement au profit des géants du secteur ?
La mauvaise nouvelle est encore pire : on voit que la tendance est grossissante, car une même étude en 2019 (avec une méthode de prélèvement de données différente cependant), donnait un résultat de 50% de réponse sans clique.
Qui pour détrôner Google de sa place de n°1 ?
Cette année encore notre “moteur de recherche préféré” reste Google avec plus de 90% (sources StatsCounter) de parts de marché en France sur les 12 derniers mois. Un léger recule (très léger) qui profite un peu à tout les autres, mais avant tout a Bing, et uniquement sur desktop.
À noter que Ecosia et Qwant font pratiquement jeux égale avec chacun 1% de part de marché ; en progression constante.
Le fait important est la constante progression de DuckDuckgo aux USA ou le moteur de recherche atteint 2,5% des parts de marchés ce qui est le plus gros résultat en dehors des deux cadors du secteur.
Nouvelle fonctionnalité dans la zone d’autocomplétion sur Google
Depuis quelque jours le champ de saisie de Google enrichit son système d’autocomplétion en faisant apparaitre un bloc de résultats (sur la droite du menu déroulant) de type PAA (People Also Ask) et des recherches associées sous forme de vignette, en plus de mots-clés proches. Mais attention ça ne marche pas du premier coup, il faut d’abord faire une recherche avec un mot ou une expression clés, puis, à partir des résultats de cette recherche, ajouter à la fin de vos mots-clés une lettre ou modifié les requêtes elle-même.
Ce système marche seulement si le moteur de recherche estime que la requête est assez pertinente pour recevoir cette “autocomplétion enrichit”. Vous n’y aurez peut-être pas accès sur des requêtes de type “‘longue traîne”.
WordPress mise sur une refonte du core de son système pour améliorer la performance de son CMS
Le n°1 des CMS (43% des sites web) constatant que ces concurrents on une avance parfois double sur lui en matière de performance web, a décidé de mettre en place une équipe chargée de réfléchir à un moyen d’améliorer ces performances sans avoir recours à des plugins.
Personnellement, c’est une bonne nouvelle pour moi qui suis développeur WordPress et qui utilise régulièrement des thèmes et des plugins de page building. Même si certaine de ces technologies ont fait, elles aussi, des efforts dans ce sens (DIVI avec sa version 4.10), une initiative comme celle-ci ne peut que me réjouir. N’oublions pas que la performance web à une influence (même minime) sur le ranking de votre page. C’est surtout en termes de SXO (SEO et UX) qu’il faut pensez, car c’est là que la différence va se faire.
Cette avec cette relativement bonne nouvelle que s’achève ce nouvel article sur les actualités du SEO en cette fin d’année 2021, gageons que 2022 sera une année aussi prolifique.
Crédits de la banière de l’en-tête : Image by Gerd Altmann from Pixabay